La reconversion professionnelle est un phénomène qui touche plus d’un Français sur deux. Le domaine de la médecine douce étant en plein essor, on voit de nombreuses personnes en reconversion s’orienter vers ces métiers. Souhaitez-vous aussi faire une reconversion professionnelle avec pour ambition de devenir sophrologue ? Nous vous donnons ici quelques pistes pour vous éclairer.
Ce qu’il faut savoir sur le métier de sophrologue
Chaque année, de nombreux adultes décident de franchir le cap et de vivre une nouvelle expérience professionnelle qu’ils considèrent comme un nouveau départ : celle de devenir sophrologue.
Les missions du sophrologue
Le sophrologue est un professionnel du bien-être (mental, émotionnel et physique) qui se sert de la sophrologie comme un moyen d’accompagnement ou une technique thérapeutique. Il mène essentiellement ses activités dans un cabinet (individuel ou pluridisciplinaire), mais peut aussi être amené à se déplacer vers un particulier ou une structure (hôpital, maisons de retraite…). Le praticien effectue des séances individuelles ou collectives axées sur la pratique des exercices de sophrologie visant à améliorer le bien-être et la qualité de vie. Cependant, ce métier est considéré par l’INSEE comme une profession libérale parce qu’il n’est soumis à aucun ordre professionnel.
Les formations pour devenir sophrologue
Il existe diverses formations en sophrologie telles que celles proposées sur le site www.sophrocap.com, qui indique également des solutions de financement adaptées à chacun. Vous avez le choix entre deux formations : la formation de sophrologue ou la formation de sophrothérapeute. Il existe également différentes spécialités :
- Créativité et prise de parole
- Enfance et adolescence
- Handicap et réinsertion
- Préparation mentale et performance
- QVT et Stress
- Santé et douleurs
- Sommeil et émotions
Ces formations durent entre 200 et 400h selon la formation que vous aurez choisie, et contiennent plusieurs modules.
Les sophrologues peuvent, en fonction de leur spécialité, intervenir par exemple dans les écoles, les entreprises (pour prévenir les risques psychosociaux) ou auprès des athlètes. La maitrise des outils complémentaires tels que la Communication PNL, le Process Communication, les 5 blessures ou l’EFT est aussi un gros atout pour le futur sophrologue ou sophrothérapeute.
Comment devenir un bon sophrologue ?
Les formations professionnelles dans les métiers de la médecine douce ou du bien-être aident toute personne qui désire offrir un accompagnement dans la relation d’aide, à assimiler rapidement des savoir-faire.
Bien que tout professionnel (enseignant, coach sportif, naturopathe, infirmière, artiste…) puisse exercer le métier de sophrologue, cela nécessite tout de même certaines qualités primordiales. Vous trouverez ici quelques-unes des aptitudes naturelles qui peuvent vous aider à être un bon sophrologue.
Être tourné vers l’humain
Le métier de sophrologue est avant tout un métier de relation d’aide. C’est pour cela que le sophrologue doit naturellement avoir envie d’aider et d’accompagner son semblable. Il doit être rempli de bienveillance afin de mener un parcours d’accompagnement basé sur la confiance et la confidentialité.
Avoir de l’empathie
Dans ce métier, il est plus crucial d’écouter que de parler. La pratique de la sophrologie nécessite de se mettre à la place de votre interlocuteur et de comprendre aisément ses émotions. Saurez-vous tenir compte de sa subjectivité ?
Être respectueux et tolérant
Le sophrologue doit aussi avoir le sens de la tolérance et du respect afin de ne pas laisser ses opinions perturber le suivi. Les personnes qui vous consulteront peuvent être très différentes de vous et il est indispensable que vous ayez un regard neutre sans jugement.