Trop gros, trop petits, asymétriques… Il existe diverses écoles lorsqu’il s’agit de se faire refaire les seins. Phénomène de mode, réparation identitaire ou tout simplement, sens esthétique, voici un petit tour de ce qui pousse les femmes vers l’augmentation mammaire.
Gérer sa silhouette : un discours moderne
Par an, on estime qu’environ 70 000 femmes ont recours à la chirurgie esthétique pour une augmentation mammaire. Pourtant, il s’agit d’une intervention qui n’est pas anodine et qui nécessite le passage par la table d’opération. Or, il faut savoir que depuis les années 90 maintenant, l’image de la femme véhiculée est celle d’une femme à la fois sportive et particulièrement féminine. D’ailleurs, les réseaux sociaux n’ont absolument rien arrangé avec le culte d’un corps mince et d’une poitrine qui frise le bonnet C ou D. Du coup, nombreuses sont les jeunes femmes à culpabiliser et à se sentir marginales. Voilà pourquoi, c’est une opération qui, la plupart du temps, permet de renforcer l’estime de soi. D’ailleurs, la plupart des femmes qui y ont recours parlent de « réparation », notamment lorsqu’il s’agit de traverser une épreuve comme celle de la grossesse ou du cancer.
Une thérapie de réparation dans le corps
Alors évidemment, beaucoup d’entre elles envisagent l’augmentation mammaire comme une véritable thérapie de réparation par le corps. Avec une transformation profonde et durable de leur silhouette, elles gagnent automatiquement en confiance en elles et s’assument beaucoup plus. L’idée, c’est d’être plus désirable et surtout, de pouvoir porter des décolletés pour un côté plus sexy. Car lorsque la glace ne rend pas l’image escomptée, cela peut entraîner des problématiques très graves comme par exemple : une dépression sur fond de dépréciation et même, le développement du trouble dysmorphophobique. Dans ce cas précis, il faudra impérativement envisager une consultation chez un professionnel avant de passer à l’acte avec une éventuelle opération qui pourrait, à terme, s’avérer beaucoup plus néfaste qu’autre chose.